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Que fait notre cerveau pendant les vacances ? - Creadop

Que fait notre cerveau pendant les vacances ?

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Les GRANDES Vacances ! Enfin …

L’année est finie ! Les salles de classe vont se vider, les cours de récréation vont devenir silencieuses, et nos chers bambins vont pouvoir se reposer !! Nos plus grands finissent de passer leurs examens, certains se rongent les ongles en attendant leurs résultats, et d’autres attendent avec impatience leur bonne vieille grasse mat’ !

La programmation de l’été ou l’art du jonglage :

Comment organiser les 2 mois de vacances de nos enfants dans notre planning d’été ? D’abord, choisir nos congés puis, caler pendant que l’on travaille, des activités pour occuper nos enfants : à la rescousse chez les Grands-parents, au centre aéré, dans des camps scouts ou en stage de langue, etc. Bref, une organisation dense à mettre en place, sans compter le boulot qu’il faut finir avant de partir.

Pour d’autres (j’en ai souvent fait partie), l’organisation de l’été se fait un peu à la dernière minute, un bon coup de stress supplémentaire en attendant avec impatience le farniente, la plage, les bouquins, les balades et surtout plus de programme !!!

La fin de l’année scolaire, c’est l’heure du bilan avant les bonnes résolutions de la rentrée

Parents, nous avons aussi besoin de vacances. Le rythme de l’année est dense, parfois stressant, voire frustrant. On avait pour objectif de vivre cette année scolaire avec plus de zénitude, de prendre du temps pour soi, d’être plus dispo à nos enfants, de baisser le stress et de manger plus sainement.

Avec l’été qui arrive, on fait un petit bilan, et le risque c’est de voir le verre à moitié vide. « J’aurais dû, j’ai pas pu, j’ai raté, j’aurais tellement aimé, etc. » Mais à mieux y regarder, pendant cette année, il y a eu plein de petits moments joyeux : des petites ou grandes victoires, des anniversaires, des jeux, des balades, des week-ends à la cool, des retrouvailles, des rencontres, des surprises, etc. 

Alors les vacances arrivent à point nommé, pour célébrer, se détendre, faire baisser la pression, et prendre le fameux temps qui nous a tant manqué dans nos rythmes effrénés, quelque peu dingo. On va pouvoir étirer le temps, se prélasser, s’émerveiller, se ressourcer, prendre soin de soi, prendre le temps de rencontrer, d’aimer, de jouer, de lire, de dessiner, etc.

Largement sollicité durant l’année notre cerveau est mis à rude épreuve !

Mais est-ce que notre cerveau se met lui aussi en vacances ? Comment se repose-t-il ? Est-ce que ces nombreuses semaines non travaillées (nos enfants comme nous-même) ne vont pas effacer tout ce qu’on lui a fait enregistrer avec tant d’efforts et de travail ?

On a tous vécu la semaine de retour au boulot, où on a bien du mal à s’y remettre. Des études ont démontré que les élèves perdraient en été l’équivalent d’un mois d’apprentissage dans les matières comme les maths et l’orthographe. (1) Mais pas de panique ! On y remédie assez naturellement, sans vraiment s’en rendre compte. On vous explique !!

Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche INSERM travaille en tant que chercheur en neurosciences au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, se consacre à l’étude des mécanismes neuronaux associés à l’attention. Dans son article « Le cerveau en vacances » (2), ce chercheur nous fait découvrir les mécanismes qui sous-tendent notre stress et ceux qui se mettent en place lors de nos pauses estivales.

En résumé : Dans notre quotidien de travail, nous sollicitons et utilisons un ensemble de circuits neuronaux au sein de notre préfrontal, siège de nos fonctions exécutives, nous permettant de planifier, organiser, accomplir une tâche, rester attentif, gérer nos émotions, etc. Ce système est parfois en surcharge car notre mémoire de travail s’épuise à la multitâche : ne pas oublier le mail urgent, ou le rappel du client à absolument faire aujourd’hui, être prêt pour la réunion de 11h, mais aussi répondre à la question de notre collègue, sans oublier le suivi du dossier du moment, etc. À cela s’ajoute tout ce que nous avons « en tête » et qui concerne notre vie privée : penser à aller chercher le livre d’Antoine, ne pas oublier d’aller chercher Justine à la danse, prévoir le prochain RDV dentiste, passer faire des courses pour le dîner, penser à ce qu’on va faire pour le dîner, bref un tas de choses qui encombre notre esprit. Notre mémoire de travail s’épuise…

Un deuxième circuit s’active en parallèle : le « système de détection d’erreurs ». Il nous permet de rester vigilant sur les objectifs à atteindre, de les finaliser à temps sans oublier les étapes nécessaires, mais également en gardant la qualité attendue. Une sorte de sentinelle, assez fidèle, qui nous permet de « corriger le tir » en cas d’erreur ou de déviation de l’objectif fixé.

Comment notre cerveau fait-il une pause ?

Ces deux systèmes, largement sollicités dans notre quotidien professionnel et scolaire, mais aussi dans notre vie personnelle, consomment l’énergie intellectuelle dont on dispose. Les recherches ont montré que cette énergie est alimentée, entre autres, par l’apport de Dopamine, un neurotransmetteur qui facilite la rapidité de nos connexions neuronales. Mais cette énergie n’est pas un puis sans fond, elle peut s’amenuiser à force de surcharge cognitive. Il faut donc se recharger pour la remettre au bon niveau. Sinon le risque, c’est l’épuisement, voire le burnout.

J-P Lachaux nous montre, dans cet article, comment « décrocher » de ce rythme trop dense, sans pour autant tout lâcher au risque de perdre pied, voire de déprimer. En effet, lorsque nous ne sollicitons pas une attention ciblée sur un but précis, un autre système se met en route : le cerveau ne pouvant pas s’arrêter, il active un réseau dit « par défaut » qui nous pousse à la rêverie. Dans ce « réseau par défaut », s’active plusieurs circuits :

  • Une sorte de petit miroir qui nous renvoie notre propre image, notre humeur du moment et l’image que nous projetons vers les autres.
  • La cognition sociale qui nous permet de comprendre et d’anticiper les réactions des uns et des autres
  • La mémoire épisodique qui nous rappelle des évènements de notre passé
  • L’imagination qui nous permet de rêver éveillé
 

Ce réseau par défaut n’est pas de tout repos, il nous emmène dans un petit théâtre mental qui peut parfois nous amener à nous poser des questions existentielles, de ruminer des mauvais souvenirs ou des situations bloquées. Le risque est de se laisser gentiment glisser vers le blues, voie la dépression.

Donc, mettre son cerveau en vacances, ce n’est a priori pas arrêter de penser (le cerveau en est incapable), mais plutôt chercher à le canaliser hors de la frénésie de nos quotidiens, le mettre en mode slow pour sortir de la surcharge cognitive, tant sur la planification que sur les objectifs à atteindre. Sans oublier de solliciter son « système de récompense » en se faisant plaisir pour le réalimenter, le recharger en Dopamine. Pendant ce temps de pause, vous allez profiter du temps qui s’allonge et qui va arrêter son dictat du tic-tac ! Votre cerveau pourra ainsi réellement se reposer.

Comment nourrir notre cerveau sans l’épuiser ?

Alors oui d’accord, me direz-vous, mais alors KESKIFOFÈRE ???? Puisque le cerveau a quand même besoin de s’occuper pour éviter de ruminer ???

La recette est assez simple :

  • Sortir de la surcharge cognitive en ne mettant pas trop d’objectifs dans une journée
  • Couper réellement du boulot (pas de check de mails « au cas où »)
  • S’atteler à une chose à la fois
  • Eviter la compression du temps en s’autorisant à prendre son temps
  • Prévoir des activités qui nous procure du plaisir
  • Prendre conscience que nous n’avons pas d’impératif ni d’obligation de résultat
 

Pour réussir la recette, quelques ingrédients :

  • Lire un bon bouquin
  • Faire des mots croisés sur la plage
  • Entamer un puzzle en famille (au moins 1000 pièces parce qu’on a tout notre temps 😉)
  • Prendre plaisir à faire de beaux coloriages
  • Trouver des activités manuelles créatives
  • Retrouver des amis et passer de bons moments ensembles
  • Ecouter un concert en plein air
  • Pratiquer du sport sans oublier qu’il soit récréatif
  • Se balader dans la nature
  • Préparer un bon repas

Vous avez compris le principe ? Alors vous pouvez inventer vos vacances sans pression !

Car tout ça n’enlève pas certains pièges :

  • Vouloir s’occuper ou occuper nos enfants à tout prix de peur de l’ennui
  • Remplir le programme pour ne perdre aucune miette de nos vacances
  • Oublier de se connecter à la nature dans des stations balnéaires qui regorgent de propositions excitantes

L’art de s’ennuyer …

Pour l’ennui, soyez rassurés, nous en avons tous besoin, et il est tout-à-fait bénéfique pour nos bambins. L’ennui leur permet de gérer et d’apprivoiser leur frustration. Un atout de taille pour leur vie d’adulte qui demande du temps et de l’entrainement. Il permet également à l’esprit de divaguer, de solliciter la rêverie et l’imagination, d’activer certaines zones du cerveau qui n’ont pas l’habitude de fonctionner ensemble et de créer ainsi des connexions entre ces différentes parties. Ce n’est pas du temps perdu. Les pauses cognitives sont incontournables pour le bon développement neuronal.

Au contraire, en voulant combler l’ennui, si nous bombardons en permanence le cerveau de stimuli, il s’habitue à une dose élevée qu’il va redemander continuellement, comme une forme d’addiction. Nos ados n’en seront pas indemnes. Pour éviter l’ennui, sans s’être entrainer à gérer la frustration, ils chercheront à combler le vide par des activités hypra stimulantes qui se transformeront parfois en addiction. S’ennuyer fait bien partie de nos apprentissages.

Donc, l’ennui apprend la frustration, mais aussi libère l’imagination, la rêverie et donc la créativité !

ET tout ça, sans oublier de nous reconnecter à la nature !

Hors de nos habitudes citadines, le temps des vacances est aussi un temps privilégié pour de jolies balades. Nous avons besoin de cette reconnexion pour notre équilibre physique et mentale. Non seulement nous avons besoin de bouger, d’aérer et d’oxygéner notre corps mais aussi notre cerveau. Il a été prouvé que l’activité physique en pleine nature renforce nos défenses immunitaires et nous remonte le moral. Quoi de plus efficace que de s’émerveiller devant un paysage, de s’enivrer du ressac des vagues, de se plonger dans le cœur d’une fleur pour admirer ce que mère nature sait faire ? Notre corps se fortifie, notre cerveau créer de nouvelles connexions et notre cœur se gonfle d’émerveillement. Alors profitons de ce que nous avons à portée de mains (ou de pieds 😉)

Dans mon enfance, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de partir en vacances. Mon père étant agriculteur, l’été était occupé par des travaux de ferme intenses, avec la fenaison, la récolte des mirabelles, puis la moisson. Je garde pour autant un très bon souvenir de ces étés où j’allais cueillir des fleurs dans les champs, où j’avais un bout du potager pour faire des plantations, où je collectionnais des plantes pour mon herbier, où je construisais des jardins japonais pour des insectes. Quand j’évoque ces souvenirs, c’est une reconnexion immédiate avec les odeurs du foin, les bruits des criquets et la sensation de la terre qui colle à mes doigts. C’était aussi le temps où maman avait le temps de m’apprendre à coudre, à cuisiner. On avait le temps de s’ennuyer avant de trouver une bonne idée. Nous avions assez de temps pour faire aboutir nos petits projets de bricolage, de cabane, ou encore de spectacle. Je suis vraiment reconnaissante de ce cadre de vie tout simple dans lequel j’ai beaucoup appris en prenant mon temps.

Comment entretenir un petit lien avec les apprentissages pour faciliter le retour à l’école ?

Pour les enfants, on peut utiliser les devoirs de vacances, certes. Pas toujours de meilleur goût pour ceux qui ne sont pas très copains avec l’école. Mais il n’y a pas que ça. Les jeux de société permettent de cogiter, calculer, lire, écrire sans en avoir l’air : QUANDO, UNO, MINI-BAC, SCRABBLE, BOOGLE, JARNAC, etc. Un petit détour dans un magasin de jeux avant de boucler vos valises, vous aurez de quoi les stimuler tout en boostant la Dopamine.

Notre Kit Eleph’Ant pourra aussi faire sa part. En utilisant les flashcards pour réviser les notions de l’année qui vient de passer, vos enfants pourront ajouter de nouvelles flashcards qu’ils auront créé eux-mêmes : des cartes herbiers pour apprendre le nom des plantes qu’ils auront découvert en se baladant, des cartes de mots dans la langue du pays que vous visitez, des cartes de culture générale pour être plus fortiche au TRIVIAL PURSUIT, etc. Eleph’Ant pourra aussi aider votre jeune étudiant qui a besoin de vacances mais ne veut pas perdre ce qu’il a appris à force de travail assidu au cours de son année. Il peut mettre sous forme de flashcards les notions qu’il a besoin de garder en mémoire, et en quelques minutes par jour, il entretient et consolide sa mémoire. Vos enfants, petits et grands, seront ainsi prêts à reprendre le collier à la rentrée, sans stress, plus excités par la joie de retrouver leurs copains que par la peur d’avoir tout oublier pendant les vacances.

Et pour nous ?  Comment reprendre le boulot quand on a complètement déconnecté de notre agenda, des dossiers, des objectifs à atteindre qui attendent au bureau ?

Comme pour les retours de week-end, il faut s’accorder un temps pour reprendre son agenda, revisualiser les dossiers en cours, se remettre à la page, voire redéfinir ses objectifs. Ce point peut être organisé en deux temps. Au début des vacances, prendre 1 à 2 h pour faire le point sur le travail accompli et ce qu’il reste à finaliser. Fixer rapidement les objectifs pour le retour des vacances. Le but est de bien fermer le dossier « boulot » avec l’esprit tranquille, afin d’être vraiment disponible pour ce temps de repos. Puis reprendre ce point en fin de vacances, y accorder également 1 à 2h pour revisualiser les semaines à venir et faire une to do liste courte pour être plus efficace au retour. Cela permettra de reprendre le boulot l’esprit clair, sans le « cafard du dimanche soir »

Il nous reste à vous souhaiter un bel été, riche de rencontres et d’émerveillement. Prenez soin de vous !

Articles de référence : 

By CréaDop